Retard croissance in-utero – ce que vous devez savoir
A la naissance, le poids minimum du bébé doit être de 2,5 kg. Dans certains cas, une complication de la grossesse peut entrainer un retard de sa croissance. Celle-ci se traduit par un fœtus de taille insuffisante et un poids insuffisant à la naissance. Le problème c’est que cette pathologie peut avoir des répercussions graves sur la santé du bébé ou encore sur sa vie. En France, environ un bébé sur 10 est atteint de cette pathologie.
Pourquoi un retard de croissance ?
En effet, les sages-femmes et autres professionnels de santé qui effectuent la suivie de la grossesse découvre ce genre de problème en analysant la hauteur utérine. Lorsqu’elle est trop petite par rapport à la normale, une échographie est impérative. C’est la solution la plus rapide pour diagnostiquer le retard. Néanmoins, il faut avouer que certains retards ne sont découverts qu’à la naissance du bébé. Le but de l’examen échographique consiste à mesurer la tête, l’abdomen, et le fémur du bébé .Par la suite, les spécialistes effectuent une comparaison par rapport aux courbes de références. Lorsque le résultat de l’examen indique la présence d’un retard in-utero, l’examen se poursuit par l’analyse du placenta et du liquide amniotique. En effet, l’insuffisance ou la diminution de liquide amniotique indique la souffrance du fœtus dans l’utérus de sa maman. Généralement, on distingue deux catégories de retard, le premier c’est le retard symétrique ou harmonieux. Il commence tôt dans la grossesse et touche tous les paramètres de croissance (y compris la tête, l’abdomen, le fémur…). Il est également possible que le retard apparaisse vers la fin du troisième trimestre de grossesse et ne touche que l’abdomen. C’est ce qu’on appel le retard disharmonieux. Les causes du retard sont nombreuses. Dans la plupart des cas, il est dû à des facteurs génétiques ou encore aux prises de produits toxiques ou médicamenteux durant la période de grossesse. Cela peut entrainer une lésion placentaire, qui entraine une diminution du liquide amniotique ainsi que les échanges nutritionnels. Lorsque les échanges diminuent, le fœtus sera mal nourrit et l’apport en oxygène diminuera en même temps.
Retard de croissance in-utero – mesures préventives
Même s’il s’avère difficile d’analyser la présence d’un retard de croissance in-utero, il y a des astuces simples pour minimiser les risques. Quand les premiers symptômes de grossesse apparaissent ; la maman doit prendre soin d’elle et de son bébé. La prise des médicaments sans ordonnance, des drogues est à éviter durant la période de grossesse. Vous devez également boire suffisamment d’eau pour répondre à vos propres besoins et à ceux du fœtus. En effet, il n’existe pas de solutions médicamenteuses pour prévenir le retard. Par contre, un rendez-vous systématique chez la sage-femme ou le gynécologue est aussi recommandé afin de détecter la présence d’anomalie ou autre problème.